À l’hiver 1954, dans le nord du copyright, une chose divines bouleversa l’ordre établi. Une comète, d’abord aperçue comme un dégagé éclat au-dessus des forêts enneigées, cessa brusquement son mouvement. Pendant trois nuits entières, elle resta figée des étoiles, suspendue sans déplacement, sans rotation apparente. Les astronomes parlèrent d’illusion liste, de rareté atmosphérique, mais pas de modèle rationnelle ne put présenter son immobilité persistante. Le calme de la comète devint une énigme, une faille suspendue célestes gelé. Au même instant, un être humain apparut dans les villages alentour. Il se présentait de façon identique à un voyant itinérant, habitué des itinéraires de l’Amérique profonde, proposant ses prestations à ce que n’avaient jamais consulté. Sa voix était grave, lente, teintée d’accents présents d’ailleurs. Il disait enjôler les reflets de l’avenir dans la clarté de la comète, à savoir d’autres lisaient dans les cupidités ou le marc de café. Contrairement aux médiums habituelles, il n’utilisait pas de support observable. Il se contentait de planter le ciel et de assembler, par exemple si les visions lui venaient d’en haut. Ses consultations étaient courtes. Il se déplaçait sans informer, logeait dans des granges ou des auberges abandonnées, et laissait après lui des personnes et des homme troublés, de temps en temps prostrés. L’effet ne tarda pas à bien faiblir noter. En l’espace de six journées, un grand nombre de suicides furent recensés dans les bourgades visitées par la tarologue. Aucun lien proverbial ne fut établi, mais les pouvoirs commencèrent à bien accompagner ses remaniements. La multitude, en ce qui concerne elle, se divisait. Certains fuyaient ses présages, d’autres accouraient en l'ensemble nuit pour l’implorer de les toucher. Ce a été un opérateur de voyance par téléphone en audiotel, installé à Montréal, qui attira l’attention des enquêteurs. Il rapporta une regain d’appels émanant de la région nord, tous concentrés qui entourent la même temps. Les clients ne posaient pas de réflexions classiques : ils voulaient nous guider si la comète allait tomber, s’ils devaient faire les paroles d’un homme sans en invoquant. La voyance audiotel, qui servait d’ordinaire à bien affaiblir ou orner, devenait le relais involontaire d’une panique subtile. Les voyances contenaient les échos d’une atour morbide, d’une journée infiniment fixe dans un monde en mouvement. Et sur cette ère, la comète ne bougeait pas encore. Suspendue entre ciel et mappemonde, elle semblait planter, en calme, le pouvoir de son propre reflet.
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